L’école des Libres-Penseurs s’établirait sur la Rive-Sud de Montréal, en Montérégie, et aurait une capacité de 80 élèves de la pré-maternelle 3 ans au secondaire 5. L’école offrirait un milieu d’apprentissage non-coercitif afin de permettre, aux élèves, de retrouver leur curiosité naturelle et leur désir de s’accomplir. L’environnement serait multi-âge et les jeunes pourraient donc y créer des liens significatifs avec des enfants plus vieux ou plus jeunes. Les plus vieux seraient des modèles et les plus jeunes seraient particulièrement motivés par le fait d’imiter et se faire guider par des enfants plus âgés.
Aucun enfant n’y serait médicamenté, tel que dans la majorité des écoles démocratiques. Le problème du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité se résout déjà en grande partie dès que l’environnement leur permet d’être actifs, engagés et bavards. La communauté accepterait et encouragerait les différences individuelles en mettant l’emphase sur l’importance du respect d’autrui et de soi-même. La liberté de chacun s’arrête là où celle de l’autre commence.
Les réunions démocratiques assureraient à chacun d’avoir une voix et un impact pour plusieurs décisions à prendre : activités à venir, problèmes à résoudre, règlements à mettre en place, etc. Les discussions et débats y prendraient place régulièrement. Les enfants apprennent alors à s’écouter et à écouter les autres. Ils y apprennent à prendre une place active dans la communauté et à faire une différence. Un vote par personne présente.
L’apprentissage et le cheminement des enfants seraient encadrés par un enseignant qui aurait un rôle de mentor, de facilitateur. Il aiderait l’enfant, une fois par semaine, à exprimer ses objectifs et à les atteindre en choisissant une marche à suivre pour y arriver. Par exemple, afin d’apprendre à lire, l’enfant pourrait choisir un ami plus vieux, sachant déjà lire, pour lire des livrets et pourrait suivre certains cours offerts. Le mentor assurerait le suivi de l’atteinte des objectifs toujours dans le respect de l’enfant, de son rythme, de ses intérêts. Il pourrait lui suggérer des cours auxquels il ne se serait pas inscrit en lui expliquant les bienfaits que ces cours pourraient lui apporter. Si l’enfant désire apprendre à construire une brouette en bois, le mentor pourrait l’assigner à un élève volontaire plus vieux qui pourrait trouver les informations nécessaires sur l’internet et le matériel nécessaire en contactant des personnes ressources. L’enfant a toujours le dernier mot au sujet de son cheminement. S’il décide de ne pas se rendre à ses cours, personne ne le gronde. On l’encourage à se respecter, à se donner des défis et à se dépasser sur les plans cognitifs, affectifs et sociaux.
Le bâtiment serait, idéalement, composé de deux grandes salles permettraient d’offrir des espaces de regroupement et d’activités physiques. De plus, plusieurs petites pièces seraient utilisées pour l’enseignement en petits groupes et pour que les élèves aient des lieux pour mener à bien leurs projets, jouer et discuter. De plus, une pièce intermédiaire serait utilisée comme bibliothèque où des postes informatiques seraient disponibles ainsi que des aires de lecture et de travail. Une autre pièce serait dédiée à la musique. Toutes les pièces seraient insonorisées afin d’offrir la possibilité de mener à bien des travaux et des cours demandant un bas niveau de bruit. La cour spacieuse serait munie d’une patinoire de hockey 4 saisons (« deck » de hockey en automne et au printemps). L’école se trouverait près d’un parc municipal avec terrain de soccer et modules de jeux afin d’y faire des sorties régulièrement avec les élèves.
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